Jean-Pierre LANGLOIS

     l'excellent président de l'ASK BRETIGNY


Quel fut le début de votre histoire avec le karting ?

J’ai toujours énormément travaillé et quasiment pas connu la notion de loisir. Au cours d’un séminaire d’entreprise en l’an 2000, j’ai participé à une soirée karting (course d’endurance entre collègues). J’y ai pris beaucoup de plaisir et j’ai découvert que certaines pistes proposaient des créneaux horaires pour les enfants. J’y ai emmené mon fils qui avait 8 ans à l’époque. Il y a pris beaucoup de plaisir et il est passé à la compétition en 2004.

Quel rapport entretenez-vous avec le Karting ?

C’est un rapport passionné que j’essaie de faire partager au plus grand nombre possible de personnes, tout simplement parce que cette discipline a quelque chose de « magique »..

Quel est votre parcours en tant que pilote ?

Quelques sessions sur du matériel 4 temps au cours de séminaires et avec mon fils à ses débuts. Un jour j’ai participé à une course d’endurance amicale et j’ai fini sur la première marche du podium surement grâce à mes coéquipiers.

Quelles sont vos 5 circuits préférés de Karting dans le monde, France comprise ?

C’est difficile car chacun à sa particularité, mais mes préférencves vont à : Essay, , Laval, Genk, Wakersdorf, Lidköping en Suède

Quels sont les 5 pilotes de Karting qui  vous ont marqué ?

Allez, il faut se lancer, alors on va donner 5 noms :Jules Bianchi, Bas Lammers, Armand Convers, Davide Fore, Jonathan Thonon. J’espère que les autres ne m’en voudront pas de ne pas avoir été cités !

Pour vous, quels sont les 5 meilleurs pilotes français actuellement ? 

Là c’est la même chose, et le plus dur c’est que je ne peux pas nommer les pilotes de mon club. Alors voici 5 noms : Arnaud Kozlinski, Armand Convers, Anthony Abbasse, Jules Bollier, Paul Boutonnet. 

Si on vous en donnait les moyens pour construire un nouveau circuit ?  Quelle longueur mettrez-vous ?

Pour que toutes les catégories puissent en profiter, il faut entre 1600 et 1800 mètres de piste.

Quelle nouveauté apporterez-vous ?

Là c’est un vieux rêve que je vais exprimer : un tunnel et un banking

Quel serait votre piste modèle ? 

La piste de Lidköping en Suède 

Quels sont les différents rôles que vous avez occupés dans ce sport ?

Tout d’abord, j’ai été papa accompagnateur, puis papa mécano. A cela l’ancien Président m’a demandé de faire la comptabilité du club. Ensuite j’ai été accepté au Comité Directeur en qualité de Trésorier. Enfin depuis la démission de l’ancien Président en 2010, j’ai été élu à la Présidence de l’ASK Brétigny, je suis aussi membre de la Commission Loisir et Jeunes à la FFSA, membre du Comité Directeur de la Commission régionale de Karting Ile de France et délégué au Comité Régional du Sport Automobile Ile de France. Voilà sans doute pourquoi, je n’ai pas pris le temps de fournir mes réponses plus tôt ce que vous me pardonnerez, je l’espère. 

Qu’est-ce qui vous fait encore rêver dans ce sport ?

C’est tout simplement la conviction qu’il peut très vite devenir bien plus populaire. C’est l’envie de le faire évoluer pour l’ouvrir à un public le plus large possible qui m’anime chaque jour.

Quel rôle aimeriez-vous jouer dans le karting actuel ?

Je ne cherche pas à devenir calife à la place du calife. Je cherche tout simplement à faire le job pour lequel j’ai des mandats et continuer à être force de proposition. Ça finira bien par changer un jour.

Si vous aviez une baguette magique : que souhaiteriez-vous changer en premier dans ce sport ?

J’aimerais bien changer l’état d’esprit de pas mal de gens à tous les niveaux.

Que détestez-vous le plus dans ce sport ?

Le pire, c’est la course à l’armement, les fausses bonnes solutions et l’état d’esprit de certains

Quand vous pensez au Karting : quel est le premier sentiment qui vous vient à l’esprit ?

Tristesse à cause de la baisse du nombre de licenciés et de la complication de la pratique de cette discipline.

Quel avenir prédisez-vous au karting actuel ?

Très compliqué si rien ne change, mais je pense que la raison va l’emporter et qu’un virage va s’amorcer rapidement.

Êtes-vous capable de faire un choix entre le karting fédéral, l’ufolep et les challenges de marque ?

Non, surtout pas. Il en faut pour tout le monde. Il faut créer des passerelles au lieu de dresser les populations les unes contre les autres.

Que manque-t-il au karting actuel pour devenir aussi médiatique que les autres sports ?

Il manque simplement à tous les niveaux de la pyramide la volonté de le médiatiser et au niveau du terrain la possibilité de faire entrer cette discipline dans le milieu périscolaire ou carrément dans le cursus scolaire. On apprend bien aux enfants à nager, l’informatique fait partie du cursus scolaire (BII), pourquoi pas leur apprendre à conduire un engin motorisé ?

Quel rêve portez-vous pour le karting ?

J’aimerais bien qu’il devienne un jour un sport populaire, un peu comme l’est devenu le tennis qui il y a longtemps était un sport élitiste.

                                                            

 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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